L’information des jeunes neurologues, vis-à-vis de la neurologie libérale et la mise en place de stages, fait partie des objectifs majeurs l’Association nationale des assistants et internes en neurologie de France (ANAINF). Une meilleure compréhension du point de vue des jeunes neurologues vis-à-vis de cette installation est nécessaire afin de pouvoir adapter leur formation et les modalités des stages d’internat.

Réalisation d’une enquête volontaire auprès de 120 jeunes neurologues sous forme d’un sondage électronique basé sur 14 questions examinant le profil des répondants, leur représentation de l’installation en libéral et des questions d’ordre financier.

Parmi les répondants, près de 65 % sont ouverts à un exercice de la neurologie libérale dans le futur. L’attrait principal de ce mode d’exercice est la liberté et l’autonomie que celui-ci amène. Un exercice en milieu urbain est privilégié par 90 % des jeunes neurologues, dans un cabinet partagé avec d’autres médecins, pour 66 % d’entre eux. Le secteur 2 semble, par ailleurs, être le statut privilégié.

Un nombre important de jeunes neurologues est intéressé par une pratique de la neurologie libérale, avec changement important de paradigme de cette génération caractérisé par le désir fort d’une installation avec d’autres professionnels de santé en milieu urbain.

Les résultats de cette étude permettront de cibler la mise en place de formations spécifiques pour les jeunes neurologues ainsi que d’ouvrir des discussions vis-à-vis des stages d’internat en neurologie libérale.

The National Association of Neurology Assistants and Interns in France (ANAINF) has set as objectives the collection of information concerning the choice of private practice by young neurologists and the role of internships. A better understanding of young neurologists’ opinions concerning their career projects is needed to adapt curriculums and residencies.

An online survey was conducted among 120 young neurologists who volunteered to answer 14 questions concerning their professional background, their conception of private practice, and financial considerations.

Among the responding neurologists, 65% declared that private practice was a future option for them, citing autonomy as the main motivation. An urban setting was preferred by 90% of responders and practice within a group involving other healthcare professionals by 66%. Sector 2 was preferred.

A large number of young neurologists are interested in private practice. This is a significant change for this generation of neurologists characterized by a strong desire to work in coordination with other healthcare professionals in an urban setting.

The results of this survey can be used to target specific training schemes for young neurologists and to incite further discussion concerning private practice internships.